L’assurance-vie, premier choix pour la transmission en France
En matière de succession, les Français privilégient nettement l’assurance-vie, qui s’impose comme l’outil de transmission patrimoniale le plus utilisé, loin devant le testament.
Selon plusieurs enquêtes récentes, moins d’un tiers des Français envisagent de rédiger un testament, alors que plus de la moitié placent l’assurance-vie en tête des solutions pour organiser leur héritage.
Ce choix s’explique par une combinaison d’avantages fiscaux, de souplesse dans la désignation des bénéficiaires et de simplicité de gestion.
Les avantages clés de l’assurance-vie en succession
- L’assurance-vie permet de transmettre un capital à la ou aux personnes de son choix, qu’elles soient membres ou non de la famille, grâce à la clause bénéficiaire du contrat.
- Les sommes transmises via l’assurance-vie ne sont pas intégrées dans la succession classique : elles échappent donc aux règles de partage du Code civil et à la réserve héréditaire, ce qui offre une grande latitude pour organiser la transmission selon ses souhait.
- Sur le plan fiscal, l’assurance-vie bénéficie d’un régime particulièrement avantageux. Pour les versements effectués avant 70 ans, chaque bénéficiaire peut recevoir jusqu’à 152 500 € sans droits de succession. Au-delà, une fiscalité allégée s’applique, bien plus favorable que celle d’une succession classique.
- Le souscripteur garde la possibilité de modifier à tout moment la clause bénéficiaire, sans passer par un notaire, ce qui facilite l’adaptation du contrat à l’évolution de la situation familiale ou patrimoniale.
Le testament : un outil complémentaire mais plus contraignant
Le testament reste utile pour organiser la répartition de certains biens spécifiques (immobilier, œuvres d’art, parts sociales) ou exprimer des volontés particulières (désignation d’un tuteur, legs à une association).
Cependant, il est soumis à des contraintes juridiques strictes, notamment le respect de la réserve héréditaire qui limite la liberté de disposer de son patrimoine. De plus, la rédaction et la modification d’un testament nécessitent souvent l’intervention d’un notaire et des démarches administratives plus lourdes.
Sur le plan fiscal, les biens transmis par testament sont soumis aux droits de succession classiques, calculés en fonction du lien de parenté entre le défunt et le bénéficiaire, avec des abattements moins élevés que ceux de l’assurance-vie.
Combiner assurance-vie et testament pour une transmission sur mesure
Plutôt que de choisir l’un ou l’autre, de nombreux spécialistes recommandent de combiner assurance-vie et testament.
✅ Cette stratégie permet de bénéficier à la fois de la souplesse et des avantages fiscaux de l’assurance-vie,
✅ tout en utilisant le testament pour organiser la transmission des autres actifs ou répondre à des situations particulières qui ne peuvent être réglées par la seule assurance-vie (par exemple, la nomination d’un tuteur pour des enfants mineurs).
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À retenir : anticiper et bien rédiger
Pour garantir l’efficacité de la transmission, il est essentiel de soigner la rédaction de la clause bénéficiaire de l’assurance-vie et de vérifier régulièrement sa conformité avec ses souhaits. Un audit patrimonial global, réalisé avec l’aide d’un professionnel, permet d’optimiser la complémentarité entre assurance-vie et testament, tout en respectant les droits des héritiers réservataires.
En résumé, l’assurance-vie s’impose comme la solution préférée des Français pour transmettre leur patrimoine, grâce à sa fiscalité avantageuse, sa souplesse et sa simplicité, tandis que le testament conserve un rôle complémentaire pour des situations spécifiques.