L’univers du Private Equity attire un nombre croissant d’investisseurs en quête de diversification et de performance. Mais derrière l’attrait de rendements élevés, ce secteur reste exigeant et nécessite une analyse approfondie.
Voici les dix réflexes à adopter avant de s’engager dans un fonds de Private Equity.
3 chiffres clés sur le Private Equity
80 à 85%
Part du capital réellement investie dans les fonds sous-jacents pour certains produits destinés aux particuliers.
Jusqu’à 20%
Niveau du carried interest pouvant être prélevé sur les gains au-delà d’un certain seuil.
10 ans
Durée d’illiquidité typique des fonds de private equity.
1. Examiner l’historique, sans en faire une garantie
Analysez combien de fonds ont été levés, sur quelles périodes, et les multiples ou TRI obtenus.
La variabilité des résultats d’un millésime à l’autre révèle la robustesse du modèle.
Comprendre les causes de ces écarts est indispensable.
2. Identifier les sources de performance
Une performance passée n’a de valeur que si l’on comprend ses ressorts.
Les meilleurs gérants s’appuient sur un sourcing structuré et des leviers de création de valeur : croissance interne, build-up, restructuration, etc.
Distinguez la compétence de l’équipe de l’effet d’un contexte de marché favorable.
3. Juger la stratégie à l’aune du contexte actuel
Vérifiez si la stratégie repose sur des tendances structurelles durables (digitalisation, transition énergétique, vieillissement démographique).
Méfiez-vous des approches basées sur des phénomènes passagers.
Investir en private equity s’apparente à une course d’endurance.
4. S’assurer de la cohésion et de l’engagement de l’équipe
✅ Le facteur humain est central : les principaux responsables de la performance passée doivent être toujours présents.
✅ La stabilité de l’équipe et leur implication financière personnelle (« skin in the game ») sont essentielles.
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Grâce à notre indépendance vis-à-vis des groupes bancaires, nous vous proposons des recommandations en architecture ouverte, vous garantissant un accès aux meilleures options disponibles.
5. Décrypter la structure des frais
Les frais en private equity sont souvent opaques, avec un impact considérable sur la performance nette.
Décryptez toutes les couches de frais : gestion, structuration, carried interest.
Simulez différents scénarios pour comprendre à partir de quel niveau la surperformance vous revient réellement.
6. Mesurer la part réellement investie
Il existe souvent un écart entre le montant souscrit et la part effectivement investie dans les fonds sous-jacents.
Certains produits n’allouent que 80 à 85% du capital collecté aux investissements, le reste étant consacré à la trésorerie ou aux frais.
7. Comprendre l’origine des performances cibles
Attention à la confusion entre la performance attendue pour l’investisseur (ex : 12% net/an) et celle des fonds sous-jacents (ex : 20% brut).
Recalculez le niveau de performance nécessaire des fonds sous-jacents pour atteindre la cible affichée.
8. Évaluer les sélectionneurs de fonds
Les gestionnaires multi-stratégies jouent un rôle clé de sélection.
Analysez leur expérience, leur méthode, leur indépendance et leur engagement financier personnel.
9. Accepter l’illiquidité et en mesurer les risques
Le private equity comporte un risque élevé de perte en capital et une forte dispersion de performances.
Les fonds sont généralement illiquides pendant dix ans, avec des flux de trésorerie imprévisibles.
Notre rôle est de vous accompagner avec transparence, rigueur et engagement, en gardant à l’esprit que la discipline dans la sélection et la gestion fait toute la différence.
10. Rester vigilant face aux offres trop simplifiées
L’ouverture du private equity aux particuliers s’accompagne parfois d’une simplification excessive.
Plus un produit semble accessible, plus il faut faire preuve de prudence.